historique

Du dojo Yoseikan au Yoseikan Budo

Du dojo Yoseikan au Yoseikan Budo, né en 1907 à Shizuoka (Japon), Maître Minoru MOCHIZUKI obtint un palmarès exceptionnel en terme de grades, à savoir  10e dan Aïkido, 9e dan Ju-jitsu, 8e dan Judo, 8e dan Iaïdo et 8e dan Katori Shinto Ryu.
Elève direct  du fondateur du Judo, Maître Jigoro KANO, il a aussi pratiqué avec d'autres experts de renom tels les maîtres Kyuzo MIFUNE - dont il fût l'assistant - et Me Sambo TOKU (tous deux assistants de Maître KANO). Minoru MOCHIZUKI fût aussi assistant du fondateur de l'Aïkido, Maître Morihei UESHIBA. Premier expert à présenter l'Aïkido en Europe, il est considéré comme l'un des plus grands maîtres d'arts martiaux du 20e siècle et fût à l'origine de plusieurs ouvrages consacrés à ses recherches techniques.
Très tôt il encouragea son fils Hiroo à s'initier à d'autres disciplines (karate, boxe anglaise, boxe française...) dans le but de réaliser une "synthèse" des arts martiaux - objectif qu'il a poursuivi tout au long de sa vie. Au crépuscule de celle-ci, il eu le grand bonheur d'apprécier l'oeuvre de son fils aîné Hiroo et l'étude de ses petits-fils Mitchi et Kyoshi poursuivant sa propre quête, en partie finalisée sous la forme du Yoseikan Budo

1931 : il fonde un dojo qu'il nomme YOSEIKAN. Il y enseigne le judo, l'aïki-jujitsu, le aiïdo et le kobudo (Katori shinto ruy). Détruit pendant la guerre, il sera reconstruit en 1950.
A la fin des années 60, il y sera également enseigné le Karate sous la direction de Maître SANO.

1957 : à la demande d'un de ses élèves, Jim ALCHEIK (co-fondateur en France de la fédération d'Aïkido, Taï Jitsu et Kendo) il envoie son fils aîné Hiroo en Europe afin de promouvoir l'Aïkibudo. Alors âgé de 21 ans, Hiroo MOCHIZUKI sera, cette année là, le premier japonais à y présenter et démontrer une toute nouvelle discipline sous ces latitudes : le karate shotokan.

1959 : Hiroo MOCHIZUKI rentre au Japon afin de terminer avec succès ses études de Vétérinaire.

1963 : Suite au décès accidentel de Jim ALCHEIK en Algérie et à la demande des élèves de ce dernier, Maître Minoru MOCHIZUKI envoie à nouveau son fils Hiroo en France. Il y enseigne l'Aïkido et introduit le Karate Wado Ryu en Europe, Il restera près d'une quinzaine d'année le chef de file européen de la méthode.

1964 : Hiroo MOCHIZUKI devient le 1er Conseiller Technique des sections d'Aïkido et de Karate de la FFJDA (Fédération française de Judo et disciplines assimilées. Aux côtés de Jacques DELCOURT, il participe à la création de la FFKAMA (Fédération Française de Karate et Arts Martiaux Affinitaire).

1965 : Hiroo MOCHIZUKI devient également le premier Conseiller Technique de l'Union Européenne de Karate. En parallèle, il crée sa propre méthode d'arts martiaux. Après l'avoir dénommée "YOKEN" (maîtrise du sabre et du poing), il l'a rebaptisera "YOSEIKAN BUDO" en hommage à son père - reprenant ainsi le nom du dojo de ce dernier.

1978 : Il décide de se consacrer en priorité à l'enseignement et au développement du Yoseikan Budo au niveau mondial..

Né en 1936 à Shizuoka (Japon) et descendant du clan des Takeda, Maître Hiroo MOCHIZUKI est, dans la tradition familiale, un artiste martial complet et reste un chercheur impénitent.  Il a reçu officiellement en janvier 2008 le grade de 9e dan FFKDA, mais possède également les grades de 8e dan Aïkido, 7e dan Ju-Jitsu, 7e dan Iaïdo et 3e dan Judo. C'est également un expert de Kobudo.  Il détient de son père - avec qui il a commencé le kendo à l'age de 7 ans,  les bases de son bagage technique, hormis dans le cadre du karate. Il a reçu dans cette discipline, dont il a pratiqué plusieurs styles, une solide formation. Dans un premier temps en Shotokan avec Maître HYOGO, mais surtout en Wado Ryu avec les maîtres Hironori OHTSUKA et Shinji MICHIHARA. Enfin il a pratiqué la boxe anglaise au Japon (avec un champion professionnel), la boxe française, et observé tous les arts martiaux - en particulier chinois - avec beaucoup d'intérêt. Enfin il a développé une forme de pratique à cheval - le Yoseikan Bajutsu - que son emploi du temps très chargé ne lui a pas permis, à son grand regret, de sortir d'un cadre assez confidentiel.
Avec un esprit créatif plus vivant que jamais et qui ne cesse de surprendre, il continue de faire évoluer le Yoseikan Budo, oeuvre de toute une vie.